- Ouverture des connaissances
Atelier Psychiatrie : Pour de sages usages du numérique en psychiatrie et en santé mentale
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Le 18 mars 2025false false
Le mardi 18 mars 2025, la ville de Nantes a accueilli un événement scientifique d’envergure organisé par FAME, en partenariat avec Armelle Grenouilloux, psychiatre, docteure en philosophie et chercheuse associée au Centre François Viète. Dans un monde en perpétuelle mutation technologique, cette rencontre a réuni une diversité d’experts pour interroger les usages du numérique en santé mentale et psychiatrie, avec une ambition claire : replacer l’humain et l’éthique au cœur de l’innovation.
Face à l’essor rapide des technologies numériques, les questions de responsabilité, de sens et d’acceptabilité s’imposent avec une acuité croissante. Comment intégrer ces outils dans les pratiques cliniques sans déshumaniser la relation de soin ? Comment penser l’éthique non comme une contrainte, mais comme un levier de transformation utile et responsable ? Autant d’interrogations qui ont animé les échanges tout au long de la journée. L’atelier a débuté par une introduction riche, mêlant repères historiques, concepts fondamentaux en psychiatrie et vignettes cliniques. Cette première séquence, animée par Armelle Grenouilloux et plusieurs psychiatres nantais, a posé les bases d’une réflexion exigeante, ancrée dans le réel des pratiques. Le temps fort de la journée fut sans conteste le dialogue entre deux figures majeures du champ psychiatrique : Maurice Bensoussan, psychiatre chevronné et président du Syndicat des Psychiatres Français, et Bruno Falissard, pédopsychiatre, mathématicien et penseur des liens entre recherche clinique, épistémologie et innovation. Leurs échanges, nourris des questions envoyées en amont par les participants, ont porté sur l’éthique des technologies, la responsabilité des différents acteurs, et les conditions concrètes d’intégration des outils numériques dans les soins. Cette approche transdisciplinaire, mêlant sciences humaines, sciences numériques et pratiques cliniques, a permis de décloisonner les perspectives. L’atelier a ainsi ouvert des pistes concrètes de collaboration entre chercheurs, industriels, soignants et institutions. |
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