L'expérimentation animale à Nantes Université
Nantes Université s’appuie sur un réseau de laboratoires et d’unités mixtes de service pour mener à bien de nombreux projets de recherche. Dans les domaines de la biologie et de la santé, les études visent à mieux comprendre le fonctionnement des organismes vivants et leur réaction à des modifications environnementales.
Pour ces dernières comme pour des études conduisant à l’exploration de nouvelles thérapeutiques, le recours à un modèle animal peut s’avérer indispensable.
Pour ces dernières comme pour des études conduisant à l’exploration de nouvelles thérapeutiques, le recours à un modèle animal peut s’avérer indispensable.
Quelles espèces animales sont utilisées pour l’expérimentation à Nantes Université ?
- Souris
- Rats
- Xénopes
- Porcs
- Primates
Charte de transparence : un engagement de Nantes Université
Comme plus de 40 acteurs majeurs de la recherche publique et privée en France, Nantes Université est signataire de la Charte de transparence du Gircor sur le recours aux animaux à des fins scientifiques et réglementaires.
De nouvelles méthodes alternatives à Nantes Université
Le développement d'organoïdes est une piste d’avenir à explorer comme alternative à l’expérimentation animale. Les organoïdes sont des modèles cellulaires qui reproduisent en partie la complexité d'un tissu sain ou malade, en mimant son architecture et certaines de ses fonctions spécifiques. Ces structures tri-dimensionnelles sont cultivées in vitro au laboratoire. Les cellules qui les composent sont capables d'auto-organisation, d'auto-renouvellement, et de différenciation en différents types cellulaires du tissu originel.
Ainsi, les organoïdes conservent l'identité de l'organe ou du tissu dont ils sont issus et sont capables d'assurer au moins une des fonctions physiologiques de ce dernier. Ils représentent des modèles cellulaires physiologiquement plus pertinents et sont complémentaires à l'utilisation des modèles animaux. En fonction des questions scientifiques posées, leur utilisation permettra de réduire voire remplacer l'utilisation de certains modèles animaux.
A Nantes,l’Infrastructure Organoïdes de Nantes (ION) permettra le déploiement de technologies de rupture au service de la recherche d’excellence en santé.
Crédit photo : Simon VALES/ TENS-Inserm1235
Une priorité : la protection des animaux de laboratoire
Afin de protéger les animaux de laboratoire et permettre à la recherche d’avancer, la directive 2010/63/UE du Parlement européen et du Conseil du 22 septembre 2010 relative à la protection des animaux utilisés à des fins scientifiques définit des mesures pour limiter les expérimentations animales et établit des normes obligatoires concernant l’utilisation, l’hébergement et les soins des animaux.
Des règles majeures concernant le bien-être animal qui bénéficient aux animaux et à la science.
Des règles majeures concernant le bien-être animal qui bénéficient aux animaux et à la science.
Une réglementation stricte à l'échelle nationale et locale
Au niveau national, l’application de ces textes nécessite un contrôle règlementaire assuré de manière conjointe par :
- le Ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche d'une part, qui s’appuie sur des instances qui élaborent des recommandations, donnent des avis sur les questions éthiques soulevées par l'expérimentation animale,
- le Ministère de l’agriculture et de la souveraineté alimentaire d'autre part, qui contrôle le respect de la réglementation en termes d’hébergement des animaux et de fonctionnement des animaleries
- La commission nationale de protection de l’utilisation de l’animale à des fins scientifiques (CNEA)
- Le comité nationale de réflexion éthique en expérimentation animale (CNREEA)
En local, les Structures chargées du Bien Être Animal (SBEA) assurent, sous la direction du ministère de l’agriculture, le suivi opérationnel des projets autorisés, la diffusion et la promotion de la règle des 3R (Remplacer, Réduire et Raffiner) au sein des établissements.
Mis à jour le 10 juillet 2024.