École d'été - Comment promouvoir la paix dans un monde en crise ?

Un peu partout, les associations pour la paix déplorent le défi majeur de sensibiliser au nom d'une cause qui semble pourtant plus que jamais d'actualité.

Est-ce la faute aux groupes militants qui n'arrivent plus à mettre à jour leur discours ? Est-ce parce que d’autres causes (environnement, décolonisation, etc.) rejoignent davantage les jeunes générations ? Est-ce le fait que les guerres ont évolué pour n'être le plus souvent que des « conflits armés » ou des « opérations militaires » aux formes floues, de basse fréquence, qui peinent à faire les nouvelles – nous ne sommes jamais vraiment en guerre mais jamais vraiment en paix ? Pourquoi la soif de paix mobilise si peu ?

Faut-il repenser l’éducation à la paix ? Et comment penser historiquement ce processus ?

75 ans après la fin de la Deuxième Guerre mondiale et 35 ans après la fin de la guerre froide, on peut se demander s’il existe vraiment une culture de la paix à l'heure des crises qui semblent conforter les fractures et ranimer de potentiels conflits. Pourtant, les instruments de paix sont là : nous avons un imaginaire et une mémoire collective face au passé et aux guerres, l’ONU a une politique générale d’éducation à la paix qui oriente les programmes scolaires, il s’est développé en Occident une conception commune de la solidarité, de la tolérance et du respect des droits de la personne…

Ces modèles sont-ils dépassés face aux nouveaux enjeux et aux nouvelles priorités ?

L'école d'été propose aux étudiantes et étudiants de réfléchir à ces problématiques en bénéficiant d'une formation universitaire pluridisciplinaire et de l'expertise d'acteurs de terrain. Selon le format habituel, l'école d'été s'organisera sur 6 journées réparties chacune en deux temps.

• Le matin, des interventions d'universitaires du Québec et de France (historiens, politistes, juristes, etc.,) et le témoignage d’acteurs et d’actrices institutionnel ou associatif permettent d'étudier le sujet sous un angle thématique particulier.
• L'après-midi, les étudiants et étudiantes travailleront en équipe autour d’un projet d’éducation à la paix internationale à présenter à une école secondaire (les groupes de travail seront constitués de façon à permettre des échanges entre étudiants issues de formations de différentes disciplines et de différentes nationalités).
• Le dernier jour, les résultats des travaux sont présentés au public.

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