Christophe GRENIER

• Géographies des mondialisations (L1)
• Géographie du tourisme (L2)
• Epistémologie de la géographie (L3)
• Géographie régionale de l'Amérique Latine (L3, Concours)
• Enjeux environnementaux et sciences sociales (L3),
• Introduction à la conservation de la nature (M1),
• Benchmarking international (M2).

Mes travaux de recherche portent sur les conditions de formation de la géodiversité - ou diversité géographique  - et de son érosion au cours du processus géohistorique de la mondialisation. Ils se fondent sur les recherches de terrain menées et/ou dirigées dans l'archipel des Galapagos (Equateur), sur le littoral sud-ouest de Madagascar, à l'île de Pâques (Chili) et dans les péninsules d'Osa au Costa Rica et de Basse Californie au Mexique, ainsi que sur un corpus bibliographique en sciences naturelles (biologie évolutive, écologie, biogéographie), humaines (anthropologie, archéologie) et sociales (géographie, histoire, sociologie, économie), et en philosophie environnementale.
Plus précisément, je travaille sur les pratiques et politiques de conservation de la nature, notamment sur les aires protégées terrestres et marines, sur les pratiques et politiques de tourisme sous toutes ses formes (de croisière, de masse, d'écotourisme, etc.), sur la pêche artisanale et d'exportation, et sur les genres de vie, représentations de l'environnement et migrations des populations des régions étudiées, le tout en lien avec la mondialisation. Il s'agit de comprendre à la fois ce qui fonde les singularités écologiques, culturelles et géographiques des régions étudiées, et comment la mondialisation se traduit par une dégradation voire une destruction de ces singularités régionales. Ma démarche est à la fois comparatiste (entre mes différents terrains, auxquels j'ajoute d'autres études de cas), pluridisciplinaire (puisque je puise dans d'autres sciences) et transdisciplinaire, car l'objectif est de montrer comment l'espace géographique est aujourd'hui le principe unificateur des processus, réversibles, de formation et d'érosion de diversité terrestre.

1. Corps, grade, distinction, diplômes

• Maître de Conférences Classe Exceptionnelle (2022), Qualifié pour le concours de Professeur d'Université, CNU section 23 (2015), Habilité à Diriger des Recherches 2014).
• Habilitation à Diriger des Recherches, Université de La Rochelle, 2014.
• Médaille de Bronze du CNRS, 2001.
• Doctorat de géographie, Université de Paris I Panthéon-Sorbonne, 1996.

2. Postes et rattachements scientifiques

• Depuis 1997          : Maître de conférences à l'Université de Nantes
• Depuis 2000          : Membre de l'UMR CNRS 6554 LETG-Nantes.
• 2008-2011             : Détaché de l'Université auprès de la Charles Darwin Foundation aux Galapagos, Equateur.
• 2002-2004             : Détaché de l'Université auprès de l'Institut de  Recherche pour le Développement (IRD) à Tuléar, Madagascar.                          
• 1996-2000             : Membre de l'UMR CNRS 8586 PRODIG.
• 1996-1997             : Attaché Temporaire d'Enseignement et de Recherche à  l'Université de La Rochelle.
• 1992-1995             : Allocataire de Recherche de l'Orstom/IRD et du Ministère de la Recherche aux Galapagos et à Quito, Equateur.

Sélection de publications plus ou moins récentes illustrant mes thèmes de recherche.

• Grenier C., (accepté, 2022), Open space and Ocean Grabbing : the Sea in the Geographical Opening of Galapagos, Latin American Perspectives.
• Grenier C., 2021, Îl...limitées ? La mondialisation géographique contemporaine des îles océaniques. Vanuatu, île de Pâques, Galapagos. Norois 2021/2-3 (n° 259-260), 223-239.
• Grenier C., 2020, La formation de géodiversité et l’habitation durable de la Terre, Natures, Sciences, Sociétés 28, 1, 3-11.
• Grenier C., 2019, De la géographie de la mondialisation à la mondialisation géographique, Annales de Géographie n° 726, 58-80.
• Grenier C., 2019, Survivre aux fins d'un monde. Adaptations, effondrements, résiliences et ouvertures géographiques à l'île de Pâques, Norois n° 251, 2019-2, 65-80.
• Grenier C., 2017, Pêcheurs des Galapagos et de Madagascar entre patrimonialisation et ouverture géographique : quels arrangements ?, Bulletin de l'Association des Géographes Français, 2017-2, 192-210.
• Grenier C., 2013, The Vezo way of life : "traditional" fishing and globalization on the southwest coast of Madagascar, Annales de Géographie, Volume 693, Issue 5, 549-571.

• Grenier C., 2007, Conservación contra natura. Las islas Galápagos, Quito, IFEA, IRD, Abya-Yala, 463 p.
• Grenier C., 2000, Conservation contre nature. Les îles Galapagos, Paris, IRD Éditions, collection Latitudes 23, 376 p.

• Grenier C., 2019, A Geographical Approach to Socio-ecological Coviability, in Coviability of Social and Ecological Systems : Reconnecting Mankind to the Biosphere in an Era of Global Change. Springer Nature, 253-268.
• Grenier C., 2016, Anti-malthusianisme ou darwinisme ? Des limites d’une géographie anti-écologiste à une politique des limites géographiques, in Manifeste pour une géographie environnementale : géographie, écologie, politique, Paris, Presses de Science Po, 59-77.
• Grenier C., 2012, Nature and the World : a Geohistory of  Galapagos, in The Role of Science for Conservation, London, Routledge, 256-274.
• Gardener M. et Grenier C., 2011, Linking livelihoods and conservation-challenges facing Galapagos Islands, in Island Futures : Conservation and Development Across the Asia-Pacific Region, Tokyo, Springer,73-85.
• Grenier C., 2008, La gestion de parcs nationaux mondialisés dans des régions à forte géodiversité. Corcovado (Costa Rica), Galapagos (Equateur), Rapa Nui (Chili), in Les parcs nationaux dans le monde, Paris, Ellipses, 123-142.
• Grenier C., 2007, Galápagos necesita un verdadero ecoturismo, in Galápagos : migraciones, economía, cultura, conflictos y acuerdos, Quito, PNUD, Universidad Andina Simón Bolivar, Corporación Editorial Nacional, 131-144.

• Grenier C., 2018, Un balance de cincuenta años de gestión turística en el Parque Nacional Galápagos, Ecuador. Seminario internacional Gestión turística en áreas silvestres protegidas, Coyhaique, Chile, 16 noviembre 2018.
• Grenier C., 2016, El turismo en Galápagos. Prácticas, huellas, representaciones. Keynote speaker, VII Congreso Latino Americano de Investigaciones Turísticas, Quito, Ecuador, 2-5 agosto 2016.
• Grenier C., 2015, Un enfoque geográfico sobre la diversidad terrestre, Red de Patrimonio Biocultural de México/CONACYT, Guaymas, Sonora, México, 25 octubre 2015.
• Grenier C., 2012, The Geographic Opening of the Galapagos Islands, International Symposium on Galapagos, laboratory for the study of climate change and anthropogenic forcing, Bremen, Leibniz-Zentrum für Marine Tropenökologie, 7-8 mai 2012.
• Grenier C., 2011, La notion de socio-écosystème à l’aune de la géographie, Colloque international Spatialités et modernité : lieux, milieux et territoires, Laboratoire Société Environnement Territoire, Pau, 13-14 octobre 2011.
• Grenier C., 2010, Does an Island Culture Exist in Galapagos ?, International Symposium on Island Cultures and Sustainable Lifestyles, Charles Darwin Foundation, Puerto Ayora, Galapagos, 28-30 septembre 2010.
• Grenier C., 2010, Geodiversidad y apertura geográfica : dos conceptos para pensar la sustentabilidad de islas en un mundo globalizado, International Symposium on Island Sustainability in a Globalized World, Charles Darwin Foundation, Puerto Ayora, Galápagos, 22-26 mars 2010.
• Grenier C., 2009, Galapagos and the World System, Keynote speaker, Galapagos International Science Symposium, Galapagos, 20-24 juillet 2009, Charles Darwin Foundation, Puerto Ayora, Galápagos, 20-24 juillet 2009.
• Grenier C., 2006, El reto de la sostenibilidad en situación de apertura geográfica, Simposio Internacional Ciencias sociales para una sociedad sostenible,  Programa de las Naciones Unidas para el Desarrollo (PNUD), Universidad Andina Simón Bolivar, Quito, 23-26 août 2006.
• Grenier C., 2006, Entre les mailles du filet : une approche géographique de la conservation, Journées francophones des sciences de la conservation, Arrêter l’érosion de la biodiversité en 2010, Muséum National d’Histoire Naturelle, Paris 7-9 mars 2006.