Personnel de l'université

Bruno PITARD

Directeur de Recherche CNRS, fondateur IN-CELL-ART

Coordonnées

IRTUN l'institut du thorax - UMR 915 8 quai Moncousu BP 70721 44007 NANTES Cedex 1

Bureau
211a
Tél
0228080350 (n° interne : 320350)
Mail
Bruno.Pitard@univ-nantes.fr

Discipline(s) enseignée(s)

Thérapie génique

Thèmes de recherche

Vectorisation de macromolécules biologiques (acides nucléiques et protéines) et impact fonctionnel

Activités / CV

-HDR -Université de Nantes (2003)

-Publications :
-Pub Med

Informations complémentaires

Equipe III: Génomique et biotherapies

Thème IIIb: Nanovecteurs pour le transport de macromolécules biologiques
Situation /Catégorie : Directeur de Recherche

Contrats de Recherche

Intégration spécifique de vecteurs transposons dans les chromosomes : Développement d'un kit (Pokeymonde)
Région Pays de la Loire
Partenaire du projet (2 équipes)
2009 - 2011
L'objectif principal du projet POKEYMONDE est de développer un kit permettant l'intégration de gènes et leur expression dans tous les types de cellules. L'originalité de ce kit sera de n'utiliser que des éléments non-viraux, un mécanisme d'intégration transitoire et, surtout, d'intégrer l'ADN exogène à un site chromosomique précis, ce qui garantit la sécurité du processus. Ces propriétés permettront de prévenir tout risque pour l'organisme receveur et permettre à terme l'utilisation en thérapie chez l'homme. Elles permettront aussi une excellente traçabilité des modifications génétiques effectuées. Les domaines d'applications de ce kit sont diverses : la fabrication de cellules productrices de protéine médicament et de biomarqueurs animaux et, à moyen terme, la fabrication d'implants en médecine régénérative, dès que la production de ses composants sera normalisée et labellisé GMP (Good Manufacturing Practices).

Vectorisation hépatique de siRNA pour le traitement des dyslipidémies et de l'hypercholestérolémie familiale
Fondation de France
Porteur du projet
2009 - 2011
Les maladies cardiovasculaires sont une des causes principales de mortalité dans les sociétés industrialisées. Un des moyens de prévenir le développement de ces maladies consiste à intervenir sur les facteurs de risques associés aux pathologies cardiovasculaires. Parmi ces facteurs de risques, qui sont par ailleurs bien identifiés (tabac, obésité, diabètes) le niveau de cholestérol sanguin joue un rôle particulièrement important, notamment dans la prévalence de la maladie coronarienne qui conduit à la survenue d'infarctus. Les approches thérapeutiques conventionnelles consistent, en conjugaison avec des régimes alimentaires stricts, à intervenir à l'aide de molécules chimiques telles que les statines sur le niveau de cholestérol sanguin. Certains patients hypercholestérolémiques (par exemple dans certaines hypercholestérolémies familiales) sont totalement résistants aux traitements conventionnels et de nouvelles solutions thérapeutiques doivent être envisagées et développées. L'objectif de notre projet de recherche consiste à mettre au point des particules nanométriques pour l'encapsulation d'un nouveaux type de médicament : l'ARN interférent qui est une petite molécule d'acide nucléique capable de réguler les niveaux d'expression des gènes mais incapable, si elle est administrée seule, de pénétrer dans une cellule cible. Cette molécule d'ARN doit donc, pour avoir une action thérapeutique, être « formulée » au sein d'une particule plus complexe qui en assura le transport et l'adressage ciblé. Dans ce projet, nous nous proposons de formuler des ARN interférents capables de moduler les niveaux d'expression de gènes impliqués dans le métabolisme du cholestérol au sein d'une nanoparticule conçue pour aller livrer son contenu (les ARN interférents) au niveau du foie, lieu central de régulation des niveaux de cholestérol sanguin. Nous espérons ainsi développer une nouvelle approche thérapeutique, efficace et ciblée, pour le traitement de l'hypercholestérolémie, un des facteurs de risque majeurs de la maladie coronarienne.

Thérapie génique du muscle squelettique et de l'épithélium respiratoire : développement de nouvelles nanoparticules d'ADN.
Association Française contre les Myopathies
Partenaire du projet (6 équipes)
2008 - 2011
La myopathie de Duchenne (DMD) et la mucoviscidose (CF) sont deux des plus fréquentes maladies génétiques héréditaires. Ces maladies pourraient être traitées en restaurant, respectivement, l'expression d'une dystrophine fonctionnelle dans les muscles (squelettique et cardiaque) et de la protéine régulatrice de la conductance membranaire (CFTR) dans l'épithélium respiratoire. Pour des raisons de sécurité, des systèmes non viraux sont nécessaires pour transférer efficacement ces gènes dans les bonnes cellules cibles. Malgré le développement intensif de différents lipides et polymères cationiques ou neutres pendant ces 10 dernières années, il n'y a actuellement pas encore de système synthétique de transfert de gène permettant une transfection efficace dans un grand nombre de cellules cibles et en particulier après injection systémique ou intravasculaire. Six groupes de recherche français engagés dans la conception de vecteurs chimiques pour le transfert de gènes et ayant une reconnaissance internationale dans leurs domaines respectifs, ont décidé de se regrouper dans un consortium dédié au développement de nouvelles nanoparticules d'ADN afin de mener des études précliniques pour la DMD et la CF. Le but du projet est de concevoir des assemblages biologiques multi-modulaires possédant des ligands pour délivrer spécifiquement des ADN plasmidiques codant des gènes thérapeutiques : dystrophine et CFTR.

Modulation de l'expression de gènes clefs par administration de siRNA
Vaincre La Mucoviscidose
Porteur du projet
2009 - 2011
L'objectif général de notre projet de recherche est de lutter contre l'inflammation de l'épithélium pulmonaire mucoviscidosique afin de réduire la dégradation du parenchyme pulmonaire. Une des voies pour y parvenir serait d'inhiber l'expression de gènes clefs dans le déclenchement de la réaction inflammatoire par l'administration de siRNA, molécules d'ARN double brin permettant la dégradation des ARN messagers de gènes cibles. L'objectif de ce projet est donc de réduire l'expression de certains gènes par un phénomène d'ARN interférence. Cependant, pour atteindre cet objectif, il est indispensable de posséder des vecteurs simples non-toxiques et capables de transporter efficacement un siRNA dans les cellules pulmonaires (épithéliales) in vivo. Les études menées dans notre laboratoire ces dernières années nous ont permis de découvrir de nouvelles classes de vecteurs synthétiques pour le transfert de gènes in vivo dans différents organes. C'est à partir de ces résultats prometteurs, que nous concevrons des nanocarriers adaptés pour la délivrance de siRNA dans les poumons permettant de réduire l'inflammation et par conséquence la dégradation du parenchyme pulmonaire.    

Mis à jour le 20 décembre 2024.
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